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mardi, 15 avril 2014 00:00

Visite du président Ibrahim Boubacar Keïta : Le chemin de fer Dakar-Bamako sera réhabilité

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Revue de la coopération bilatérale, densification des échanges économiques et surtout la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako, les deux chefs d’Etat sénégalais et malien sont revenus sur plusieurs questions touchant les intérêts de leurs deux pays. Ils ont pris un engagement ferme de réhabiliter, « dans les plus brefs délais », le chemin de fer.

Les deux chefs d’Etat sénégalais et malien ont pris la ferme résolution de réhabiliter le chemin de fer Dakar-Bamako. Macky Sall et son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, actuellement en visite officielle de 48 heures au Sénégal, ont renouvelé cet engagement, hier, au cours d’une conférence de presse, au terme d’un long tête-tête au Palais de la République. « Nous sommes d’accord pour renouveler ce chemin de fer à travers un partenariat revu et corrigé.

C’est une priorité et nous le ferons dans les meilleurs délais », a souligné le président de la République du Mali, rappelant que cette ligne de chemin de fer est « incontournable » pour l’approvisionnement de son pays. Pour Macky Sall, ce chemin de fer est avant tout « un facteur d’intégration » pour la sous-région. Selon lui, cette ligne ferroviaire peut jouer le même rôle que l’acier ou le charbon dans le développement de l’Europe. « Cette réhabilitation va très certainement booster les échanges commerciaux entre nos deux pays en plus du corridor routier qui existe déjà », a souligné Macky Sall. Actuellement, les deux chefs d’Etat partagent le même point de vue sur la question. Ils semblent même très en avance sur ce projet de réhabilitation de cette ligne ferroviaire. Car, selon Macky Sall, ils ont même l’assurance des partenaires traditionnels tels la Banque mondiale ainsi que des Chinois.

Une coopération qui se porte à merveille
Actuellement, des ministres sénégalais et maliens sont à Washington pour négocier le financement de ce projet.

Tout en rappelant les liens de « parenté » qui existent entre les deux peuples ainsi que le partage d’une même aire géographique et de bien des structures communautaires (Omvs, Uemoa, Cedeao), Macky Sall est revenu sur la coopération entre les deux pays. « Elle se porte à merveille et nous travaillons ensemble à la rendre encore plus performante aussi bien pour le transit maritime au Port autonome de Dakar qu’en transport ferroviaire et transport routier », a-t-il indiqué. Le chef de l’Etat sénégalais espère propulser davantage ce niveau de coopération entre le Mali. « Nous avons la volonté et l’ambition de densifier l’axe Dakar-Bamako pour en faire un modèle d’interaction intense et convivial à la hauteur des liens historiques de parenté qui unissent nos peuples », a dit Macky Sall. Son homologue malien indique que ce qui est le plus important, à l’heure actuelle, « c’est une volonté politique claire et nette d’aller ensemble ». Ce qui ne peut se faire sans une « alliance stratégique » permettant aux deux pays de mutualiser tout ce qui est possible de l’être au profit de leurs populations.

BAISSE DU COÛT DE L’ÉLECTRICITÉ EXPORTÉE PAR LA SENELEC VERS LE MALI
Outre la revivification de la coopération entre les deux pays, cette visite du président malien a été mise à profit par le chef de l’Etat Macky Sall pour exonérer de taxes et de Tva les exportations vers Electricité du Mali (Edm). Sur les 40 mégawatts d’électricité produite au Sénégal destinée au Mali, Macky Sall a indiqué une baisse de 25% du coût. Ce sera donc les 18% de la Tva et les 7% de droits de douanes. Une bonne nouvelle que le président malien a promis de partager avec son peuple. Car, selon lui, cela permettra à Edm de satisfaire la demande en périodes de grande chaleur.

LE PRÉSIDENT MALIEN SALUE « LE TRAVAIL REMARQUABLE » DES DIAMBARS À KIDAL
La participation des soldats sénégalais à l’opération Serval a été bien magnifiée par le chef de l’Etat malien. Ibrahim Boubacar Keïta a salué « le travail remarquable » effectué par les troupes sénégalaises à Kidal. « Ceux qui ont été à Kidal ont affronté le pire, quand les chaussures fondent  sur le rocher. Les soldats sénégalais sont à Kidal dans des conditions difficiles, mais avec courage, avec bravoure et abnégation », a souligné le président du Mali. Son homologue sénégalais en a profité pour l’informer de l’augmentation du nombre des « Diambars » qui passe de 510 à 700 à partir de la fin de ce mois. Par ailleurs, le Mali et le Sénégal s’engagent à mutualiser leurs efforts dans le domaine de la sécurité et du renseignement.

SénégalEXTRADITION DE ATT AU MALI : « C’EST UNE AFFAIRE JUDICIAIRE EN COURS », SELON IBK

Une question judiciaire. C’est la mise au point faite, hier, par le président du Mali sur l’extradition ou non de l’ancien président Amadou Toumani Touré (Att) qui séjourne à Dakar depuis qu’il a quitté son pays. « Cette question est aujourd’hui d’ordre judiciaire et je ne fais pas de commentaire sur les affaires judiciaires en cours dans mon pays », a souligné Ibrahim Boubacar Keïta. Le chef de l’Etat sénégalais n’a point donné son avis sur cette question.

Maguette NDONG

MESSAGE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE : IBRAHIM BOUBACAR KEÏTA FAVORABLE À LA NÉGOCIATION DANS LA CRISE MALIENNE
Le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta a lancé hier, un appel au dialogue à l’endroit des groupes rebelles impliqués dans la crise qui mine son pays depuis 2011. Il soutient néanmoins réfuter toute idée consistant à vouloir remettre en question la souveraineté et l’intégrité de l’ancien Soudan français.

Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, privilégie la négociation en vue de trouver une issue favorable à la crise que traverse son pays. Il l’a réitéré hier, lors de son adresse à l’Assemblée nationale. « Je répète ici solennellement qu’Ibrahim Boubacar Keïta n’est pas contre la négociation avec les groupes de la rébellion. Le gouvernement malien n’aspire qu’à la paix…

e suis pressé de signer tout accord pouvant déboucher immédiatement sur une paix durable, pressé de rendre possible, le retour à leur foyer de ceux que la conjoncture, a contraint au départ », a-t-il souligné.

Il révèle que la négociation était son objectif hier et elle l’est encore plus aujourd’hui. Toutefois, il affirme réfuter toute remise en cause de l’intégrité territoriale de son pays. « Le Mali est un Etat souverain, membre des Nations unies. Comme tel, il doit bénéficier de tout ce que la communauté internationale a tiré comme erreurs des leçons passées et faire en sorte que son intégrité territoriale ne puisse jamais être mise en cause. J’ai prêté serment de défendre la souveraineté et l’intégrité du Mali et je le ferais s’il plait à Dieu », a-t-il poursuivi.

Il a renouvelé son appel au dialogue à l’endroit  des groupes rebelles ainsi qu’à toutes les communautés du Nord Mali. Non sans inviter les parties à faire des concessions et à se mettre d’accord sur « la préservation totale et sans équivoque de l’intégrité territoriale du Mali ». « Seul doit prévaloir le Mali divers mais uni, décentralisé et transférant aux collectivités et à l’initiative citoyenne, les compétences que ne peuvent et ne doivent plus être celles de l’Etat central », a-t-il martelé, avec conviction.

Selon Ibrahim Boubacar Keïta, il est temps que la  paix revienne au Mali, à Kidal, Tombouctou, Gao, Bamako, Mopti, Sikasso, Koulikoro, partout dans le territoire national. « Tel est notre ardent désir. Pour nous, il ne saurait y avoir une alternative à la paix. Nous avons trop payé de notre chair, de viols, d’amputations, d’humiliations, de flagellation », a justifié le successeur de Dioncounda Traoré à la tête du Mali.

Démarches du Mnla en Russie
Il n’a cependant pas manqué de déplorer la « duplicité » du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) qui, a-t-il révélé, est allé solliciter des armes à la Russie. «On ne peut vouloir la paix et aller à Moscou, demander que la Russie vous procure des armes et forme vos combattants. Et qu’en retour, une fois l’autonomie obtenue ou encore mieux  l’indépendance, vous ferez en sorte que cette Russie ait une sorte d’exclusivité sur les ressources de ladite région libérée ou rendue autonome. Où est la duplicité ? Pas du côté de Ibrahim Boubacar Keïta mais du Mnla qui a fait cette démarche », a fustigé le président malien. Il a rappelé que le Mali a été la victime d’une crise multidimensionnelle qui l’a ébranlé dans tous ses fondements. « Il aurait sombré sans l’assistance prompte et sans calculs de ses partenaires et voisins à savoir la Cedeao, l’Union africaine, les Nations unies, l’Union européenne, notre irremplaçable partenaire dans la reconstruction de l’armée du Mali », a-t-il magnifié. Selon lui, son pays ne remerciera jamais assez ses partenaires, dont le Sénégal et la France, pour « son devoir de solidarité effective ».  « Nous savons et nous saurons nous souvenir. Nous savons la valeur du sacrifice, les implications de la solidarité surtout celles massives et promptes dont nous avons bénéficié au plus fort de notre désarroi », a-t-il encore affirmé.

Diégane SARR

IBRAHIM BOUBACAR KEITA: « MACKY SALL CONDUIT, DE MANIÈRE EXPERTE LE PLAIDOYER POUR LE DÉVELOPPEMENT DU CONTINENT »
SénégalLe chef de l’Etat du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, s’est incliné devant la mémoire des soldats sénégalais tombés dans le champ d’honneur. Il a magnifié le leadership régional du président Macky Sal qui conduit, de « manière magistrale et experte », le plaidoyer pour le développement du continent à travers sa présidence du Nepad ».

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a exprimé, hier, sa reconnaissance au peuple sénégalais pour la solidarité à son pays, confronté, depuis trois années, à une crise sans précédent. « Je suis fier et honoré de vous apporter les salutations du peuple malien qui vous est reconnaissant, à votre président Macky Sall, votre gouvernement, les parlementaires et au peuple frère du Sénégal. Le peuple malien vous est reconnaissant d’avoir été à ses côtés dès le début de la crise, quand il a eu besoin de vous », a-t-il soutenu. Il a dit que le Mali n’oubliera jamais tous ces sacrifices. « Je réitère mes condoléances et celles du peuple du Mali au peuple sénégalais pour ces héros morts pour le Mali et la défense de nos valeurs communes. Le Mali a vacillé mais est resté debout. Notre gratitude est infinie », a-t-il indiqué.

Sur un autre registre, le président du Mali a dit ressentir beaucoup de fierté en foulant le sol sénégalais. Pour cause, le Sénégal est, à son avis, un pays stable, une vitrine méritoire de la démocratie.  «Je suis fier d’être dans cette enseigne prestigieuse, symbole de la démocratie, du débat démocratie dont votre pays est l’un des pionniers en Afrique », a-t-il déclaré. A l’en croire, l’apport du Sénégal à la démocratie africaine n’est plus à démontrer, citant notamment en exemple, «les alternances pacifiques de Abdou Diouf en 2000 et de Abdoulaye Wade en 2012 ».

Au-delà de la démocratie, il a loué le leadership du Sénégal dans la formation des élites africaines grâce à des centres d’excellence comme l’école William Ponty, « une véritable pépinière d’élites ».

Il en est de même d’après lui, de sa très récente conduite des négociations entre l’Ue et la Cedeao dans les Accord de partenariat économique (Ape), dont la conclusion heureuse a, selon lui, été saluée par tous ses pairs.

Il a aussi salué « le Sénégal du talent, le Sénégal du génie créateur, des victoires, le Sénégal de notre fierté ». Ainsi, a-t-il rappelé, avec fierté, le rôle illustre qu’ont joué, au Sénégal et en Afrique, des personnalités comme Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop, Majmouth Diop, Mamadou Dia, Galandou Diouf, Blaise Diagne, etc.

Concernant les relations entre les deux pays, il a rappelé que le Sénégal et le Mali avaient un projet de mutualiser leurs efforts au sein d’une fédération que les vicissitudes de l’histoire ont condamné à la brièveté. «  Aujourd’hui, les enjeux de la globalisation exigent une dynamique d’intégration qui va au-delà de nos deux pays. Macky Sall et moi sommes conscients de ces enjeux », a rassuré le chef de l’Etat du Mali.

A son avis, il faut tirer les leçons de 50 ans d’indépendance, recentrer ce qui peut l’être, et accepter le labeur qui a permis à des continents plus ambitieux d’être aujourd’hui parmi les nouveaux centres du monde.  Le pari, a-t-il, laissé entendre, n’est pas fou ; il est à notre portée.

Diégane SARR

MOUSTAPHA NIASSE AU PRÉSIDENT MALIEN: « VOUS PORTEZ SUR LE SÉNÉGAL ET LES SÉNÉGALAIS UNE AMITIÉ SOLIDE, SINCÈRE ET GÉNÉREUSE »
SénégalC’était presque un parfum de retrouvailles entre le président Moustapha Niasse et le président Ibrahim Boubacar Keïta. Deux hommes d’Etat qui se connaissent depuis longtemps et qui ont vécu des moments forts dans l’exercice de leur carrière. Et pour Moustapha Niasse, Ibrahim Boubacar Keïta est un ami sincère du Sénégal.

C’est une Assemblée nationale sénégalaise parue de ses plus belles couleurs qui a accueilli, hier, le président malien Ibrahima Boubacar Keita. Pour la circonstance, tous les députés étaient munis de leur écharpe parlementaire vert jaune et rouge. Perchés dans des cabines réservées, les diplomates accrédités à Dakar étaient venus nombreux. De même que plusieurs personnalités, parmi lesquelles les anciens présidents de l’Assemblée nationale Habib Thiam, Youssou Diagne, Pape Diop et Mamadou Seck, tous au premier loge. Une séance solennelle au cours de laquelle, l’actuel président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse a profité pour saluer « le parcours impressionnant et exemplaire » de l’hôte du jour, le président du Mali. Il reviendra dans son discours sur le parcours de cette personnalité hors pair du Mali qui deviendra, tour à tour, pour son pays, ambassadeur, ministre, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale et aujourd’hui président de la République. « Les secrets que renferment la complicité de l’Etat et les relations internationales vous sont familiers », dira Moustapha Niasse à l’endroit du chef de l’Etat malien. Il a aussi salué les qualités intrinsèques de Ibrahim Boubacar Keïta qui a su, selon lui, garder le cap, lorsque les interrogations et les questionnements l’emportaient sur la préservation de l’intégrité territoriale du Mali.

Par rapport à cette visite officielle de 48 heures effectuée par le président malien au Sénégal, Moustapha Niasse y voit l’attachement de Ibrahim Boubacar Keïta  à « cette amitié bien solide, sincère et généreuse » qu’il porte pour le Sénégal et pour les Sénégalais.

« Nous sommes avec vous »
SénégalSelon Moustapha Niasse, le Sénégal et le Mali vivent dans un « espace d’enrichissement mutuel et de complémentarités dynamiques » qui malgré l’échec de la fédération du Mali que les deux peuples ont voulu instaurer continuent de vivre dans « un vaste ensemble où évolue un même peuple ». Ce qui est symbolisé par la même devise qu’il partage « Un peuple, un but, une foi » ainsi qu’un même drapeau avec, pour celui du Sénégal, l’étoile polaire au milieu de la bande centrale, l’étoile de mer du fait du caractère côtier et océanique de notre frontière atlantique.

Outre ces similitudes, on remarque les mêmes groupes ethniques dans les deux pays, avec les mêmes patronymes. « A travers ce brassage ethnique, intrinsèquement lié au culturel et au linguistique, nos deux pays ont nécessairement des affinités, des ressemblances, des similitudes qui sont autant de données fécondantes dans le terreau fertile de notre fraternité partagée », a souligné Moustapha Niasse. Tous ces liens forts existant entre le Sénégal et le Mali ont poussé le président Niasse à témoigner au président malien l’assurance du peuple sénégalais dans les combats et les missions qu’il est appelés à mener. « Nous voulons vous donner l’assurance que nous sommes avec vous et que nous restons avec vous », a martelé Moustapha Niasse. Une manière de témoigner, encore une fois, toute la solidarité agissante du Sénégal, à travers ses dignes représentants. 

HABIB THIAM, ANCIEN PRESIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE: « NOTRE COOPÉRATION DOIT SE DÉVELOPPER DANS TOUS LES DOMAINES »
« J’ai trouvé le discours du président Ibrahim Boubacar Keïta remarquable. Un discours d’un homme d’Etat de grande dimension qui fait face à des problèmes extrêmement difficiles, mais qui le fait avec courage. Je suis certain qu’avec l’aide de Dieu, il va y arriver et le Mali va retrouver toute sa place dans l’Ouest africain. Notre coopération avec le Mali devra se développer de plus en plus et dans tous les domaines ».

Maguette NDONG

PAPE DIOP, ANCIEN PRESIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE: « DEUX PEUPLES QUI COMPTENT MENER LA BATAILLE DU SOUS-DÉVELOPPEMENT »

« Les relations entre le Sénégal et le Mali ont été toujours au beau fixe. Nos deux pays ont partagé beaucoup de choses. A travers l’histoire, le président Moustapha Niasse l’a rappelé, il y a eu l’Empire du Ghana, l’Empire du Mali et aujourd’hui deux pays amis et frères qui comptent mener la bataille du sous-développement ensemble, main dans la main. C’est pourquoi je suis très heureux d’être là, d’avoir assisté à cette invitation du président de l’Assemblée nationale du Sénégal à l’endroit du président malien ».

ABDOULAYE MATAR DIOP, GRAND SERIGNE DE DAKAR: « LE DISCOURS EST CARACTÉRISTIQUE DE LA CONFIANCE QU’IL FAIT AU SÉNÉGAL »
« Cette visite va rester un grand moment en ce sens que nous avons entendu deux discours. Le discours du président malien est caractéristique de la confiance qu’il fait au président Macky Sall, au Sénégal en se prononçant à la tribune de l’Assemblée nationale sur un problème interne au Mali.

Il n’est pas courant, dans la pratique internationale, de voir des chefs d’Etat évoquer des problèmes intérieurs, quand bien même ces problèmes ont des connotations sur le plan régional et sous- régional. La deuxième chose, c’est le voile que le président Ibrahim Boubacar Keïta a levé sur les tractations qui se développent entre son pays et certaines grandes puissances.

Il apparait très clairement dans son discours que l’une des conséquences des guerres et des ressources au Mali, ce sont les ressources minières du pays. Je pense là que c’est un avertissement qui est donné à tous les chefs d’Etats de nos pays de faire très attention. »

BABACAR DIAME, DÉPUTÉ: « C’EST LE MÊME PEUPLE »
« Le passé a été revisité lors de cette visite. On a évoqué tous les grands hommes qui ont eu à écrire en lettre d’or l’histoire de nos deux Etats qui étaient un seul. Il ne faut pas oublier qu’il y avait la Fédération du Mali. Les deux peuples n’ont été qu’un seul dans une communauté de destin et dans le cadre de rapports séculaires, de fraternité. Les peuples du Sénégal sont les peuples du Mali et on l’a senti aussi bien à travers le discours du président du Mali que celui du président de l’Assemblée nationale Mousapha Niasse. Cette visite a été aussi un intense moment d’émotion pour le peuple sénégalais qui reste un, en dépit des contingences. On a vu défiler les anciens présidents de l’Assemblée, le doyen Habib Thiam, Pape Diop, Mamadou Seck ».            

        D. SARR

ALBERT BOURGI, POLITOLOGUE: « IL Y A EU DES RUMEURS INFONDÉES SUR LES RELATIONS ENTRE LES DEUX PAYS »
« Il y a eu des commentaires ici et là et même des rumeurs pendant la période électorale au Mali. Mais en réalité, il ne peut y avoir de problème entre le Sénégal et le Mali. C’est deux pays qui se complètent historiquement, politiquement, culturellement et qui baignent dans un environnement identique, naturel. Plus Sénégalais qu’Ibrahim Boubacar Keïta, tu meurs. Il a fait ses études ici, il a de la famille ici. Il a des références parentales, paternelles multiples au Sénégal. C’est une visite qui coupe court aux rumeurs infondées. Il y a eu peut-être des absences et un manque de réactivité de part et d’autre. Mais rien n’est venu altérer les relations entre les deux pays »

source:http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=38439:visite-du-president-ibrahim-boubacar-keita--le-chemin-de-fer-dakar-bamako-sera-rehabilite&catid=78:a-la-une&Itemid=255

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