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Me Madické Niang s’en va. L’avocat veut défendre désormais sa propre cause en créant son parti. Abdoulaye Wade et le Parti démocratique sénégalais perdent là un élément central.

Ce coup est dur. Me Madické Niang quitte Abdoulaye Wade et le Parti démocratique sénégalais (Pds). Le Quotidien a appris que ce membre du cercle des «éternels wadistes» va créer un parti dont, pour l’heure, le nom n’a pas été encore révélé. Ses proches jurent que «l’idée de prendre son destin politique en main lui a longtemps traversé l’esprit». Elle aurait certainement germé après que le Président Wade a quitté le domicile de Fann Résidence de celui dont on peut désormais conjuguer le wadisme au passé. «Il avait déjà approché quelques leaders de partis politiques, religieux et des mouvements sociaux pour se lancer», confie-t-on.

Depuis vendredi dernier, l’atmosphère  « est polluée » par ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Sidi lamine niasse ». Convoqué puis libéré le même jour, le PDG du groupe Walfadjiri a été re-convoqué hier, lundi, à la section recherches de la gendarmerie de Colobane où il passera 48 heures en garde à vue.

C’est dans une émission  « sortie » animée par la journaliste Ndèye Astou  Gueye que Sidi Lamine Niasse s’est attaqué à l’institution présidentielle, au clergé et à certains leaders politiques. Des accusations d’enrichissement  illicites et des déclarations interprétées par le pouvoir comme des appels au soulèvement, entre autres… Il n’en fallait pas plus au procureur du tribunal de Dakar, Serigne Bassirou Gueye, pour activer la section de recherches de Colobane. 

Les enquêteurs de la Section de recherche de la gendarmerie ont réussi à reconstruire la fortune de Aïda Ndiongue ramassée grâce aux marchés du Plan Jaxaay. Propriétaire de plusieurs sociétés, elle a, à chaque fois, raflé la mise à son grand bonheur. Se basant sur ces enquêtes, le Parquet a saisi le juge d’instruction qui a mis Aïda Ndiongue, Aziz Diop, Madou Sall et Marième Bousso Ndiaye dans le même sac en les plaçant sous mandat de dépôt.

Les produits phytosanitaires ont infecté le ministère de l’Urbanisme, drivé par Oumar Sarr jusqu’à la chute du régime libéral, sur toutes les largeurs. 

Cette déclaration est de Me Abdoulaye Wade, le père de Karim, qui prépare activement  le Magal de Touba avec des mallettes bourrées de milliards et de projet pour sortir les jeunes du chômage et soulager les populations sénégalaises de leurs souffrances quotidiennes.
Le constant dépasse le paradoxe : une seule question doit faire réfléchir le Palais et les sénégalais : comment peut- on perdre le pouvoir, avoir son fils en prison, passer tout son temps en deux avions et se voir dérouler le tapis rouge partout dans le monde?
Apres avoir amassée un trésor de guerre, au Qatar, en Arabie Saoudite, à Dubaï, à Kampala (Ouganda), et à Abidjan, Me Wade envisage de débarquer au Magal de Touba en jet privé rempli de Milliards. Vu que Macky s’est allié et rapproché des progressistes (Niasse), des socialistes (Tanor) et des communistes (Dansokho), Wade bénéficie plus que jamais du soutien de l’Internationale Libérale pour anéantir le pouvoir de Macky.
Au vu de son attitude politique, Macky n’a plus d’idéologie politique mais plutôt un ” parti familial “. Wade le libéral était plutôt un social-démocrate qui a fabriqué des milliardaires et aidé aussi des pauvres. Pour faire une comparaison simple et objective entre Macky et Wade, il suffit de fermer les yeux et de penser à l’un puis à l’autre et de voir les idées qui vous passent par la tête.

En séjour actuellement en Côte d'Ivoire, Me Abdoulaye Wade s'est prononcé sur l'affaire Karim Wade, en affirmant sur les ondes de RFI que ce dernier a «commis le délit d'être fils d'un Président en Afrique »Pour lui, «La justice sera dite, un jour. Un jour, il sera déclaré innocent, je vous le promets parce qu'il n'a rien fait».

 «Ce qui lui (Karim Wade, ndlr) arrive, c’est d’avoir commis le délit d’être fils d’un Président en Afrique. C’est un délit. La preuve : il est en prison. Mais il comprend ça très-bien. La politique, c’est de l’injustice, c’est la force»., a déclaré sur les antennes de RFI, Me Abdoulaye Wade, ancien président de la République du Sénégal. Il soutient que son fils «supporte bien la prison, moi-même je l’ai supporté», a-t-il rassuré.