Les chefs d'État ont participé à un sommet de quarante-huit heures qui s'est achevé le mardi 3 décembre à Niamey, réunissant des délégations des deux pays.
"Une action conjointe permettra aux pays du Sahel d'affronter les défis à relever dans divers secteurs, en particulier les plus pressants comme la sécurité", a souligné le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
"Il ne pourra y avoir de développement sans une démocratie crédible, et les droits de l'Homme dans nos pays ne pourront progresser si nous ne relevons pas ce défi", a-t-il poursuivi.
"La Mauritanie a réalisé dès le début le risque représenté par les groupes terroristes dans la région et décidé de combattre ce phénomène par une stratégie intelligente et intégrée", a ajouté le chef de l'État.
Sans sécurité, la démocratie ne pourra s'enraciner et l'économie ne pourra pas progresser, a expliqué Ould Adel Aziz, des propos repris par l'ANI.
Paris et Dakar s'accordent pour renforcer la lutte contre le terrorisme
Le terrorisme était l'un des principaux sujets abordés ce vendredi 15 novembre par Manuel Valls, le ministre français de l'Intérieur, et son homologue sénégalais àDakar. Dakar, première étape de la première tournée ouest-africaine du ministre français, qui est accompagné d'une forte délégation, dont le directeur général de la Gendarmerie nationale française.
Ce vendredi, Manuel Valls et son homologue sénégalais Abdoulaye Daouda Diallo ont signé une déclaration conjointe, un accord de principe pour intensifier la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre le terrorisme.
Lutte contre le terrorisme au Sahel:La vigilance avant tout Par Ahmed Salem Moctar Salem
D’Alger, où j’ai directement pris l’avion avec certains de mes collègues à destination de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, plusieurs images de ce pays sahélo-sahélien dont la géographie a fait une enclave de l’Afrique de l’Ouest, défilèrent dans mon esprit tout au long du voyage.
La tour Eiffel et Notre-Dame cibles par les terroristes, selon Fox News
Une liste de cibles de possibles attentats aurait été obtenue par les services de renseignement occidentaux.
La tour Eiffel à Paris ou la gare centrale de Berlin figurent, parmi d'autres lieux fréquentés enEurope, sur une liste de cibles de possibles attentats, obtenue par les services de renseignement occidentaux, rapporte Fox News.
Ali Nouhoun Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale: « MNLA est aussi terroriste que les autres »
Le Républicain : vous avez participé à la marche funèbre suite à l’assassinat des envoyés spéciaux de Rfi, quels sont vos sentiments en ce moment ?
Ali Nouhoun Diallo : C’est vraiment pour marquer mon indignation, ma révolte et dire que nos amis de la France doivent cesser d’opérer une distinction entre le MNLA d’une part, AQMI, MUJAO, Ansar Eddine d’autre part. Tant qu’ils ne cesseront d’opérer une telle distinction, c’est évident que des actions de ce genre sont possibles. Il faut responsabiliser le gouvernement malien, les forces armées et de sécurité du Mali. Et réellement cesser de cantonner celles-ci et de laisser libre les groupes armés rebelles, les narcotrafiquants qui veulent coûte que coûte obtenir la partition du pays.
Libération de terroristes du Mnla : Le porte-parole du gouvernement interpellé
Depuis plusieurs jours, la presse fait état de la libération en catimini la semaine dernière d’une vingtaine de prisonniers du MNLA incarcérés à la maison d’arrêt de Bamako Coura. Cette libération aurait été ordonnée par le président IBK sous la pression, dit-on, de François Hollande qui l’aurait même liée à sa présence à la cérémonie de début de mandat du président IBK, le 19 septembre, au stade du 26 mars.
MAURITANIE : L’Assemblée adopte une nouvelle loi antiterroriste
Nouakchott - L’Assemblée nationale mauritanienne a adopté hier des amendements à la loi antiterroriste de 2005 qui autorisent notamment les écoutes téléphoniques et suppriment la prescription en matière de terrorisme, ont indiqué plusieurs députés à l’Afp.
Les débats "se sont focalisés sur les dangers qui guettent la Mauritanie, dont le plus grave est le terrorisme", selon un des députés.
L’Assemblée compte 95 députés mais seulement 35 étaient présents lors du vote. Vingt ont voté pour le texte et 15 élus de l’opposition ont voté contre. Le règlement de l’Assemblée n’exige pas une majorité absolue.
Des récompenses pour des informations sur les terroristes recherchés
La récente capture deNazih Abdul Hamed al-Raghie (alias Abou Anas al-Libi), l'un des chefs opérationnels d'al-Qaida, à Tripoli, a permis de mettre en valeur un nouveau programme allouant un portefeuille de plusieurs millions de dollars en récompense de toute information livrée sur des terroristes recherchés.
Décrit par sa femme comme "le garde du corps d'Oussama ben Laden", al-Libiétait recherché en liaison avec les attentats à la bombe de 1998 perpétrés contre les ambassades des États-Unis au Kenya et en Tanzanie, qui avaient fait 224 victimes, dont 212 civils.
Ces récompenses sont un moyen efficace d'obtenir des informations, estimeAbdul Baset Chibi, l'un des fondateurs des services de renseignement libyens. "C'est une pratique courante dans ce domaine, qui s'est avérée efficace dans de nombreux pays", souligne-t-il.
Video - Le Grand Débat Avec Tariq Raman, La France En Guerre Au Mali: "On a Laissé Installer Ces Terroristes Pour Justifier Une Intervention"
Video - Le Grand Débat Avec Tariq Raman, La France En Guerre Au Mali: "On a Laissé Installer Ces Terroristes Pour Justifier Une Intervention"
La France expulse un terroriste tunisien vers Dakar
La France veut elle faire de Dakar une plaque tournante du terrorisme ? Ou le Sénégal accepte t-il d’être une terre d’asile pour le trop plein de terroristes arrêtés en France ? La question mérite toute l’attention au regard de l’expulsion d’un Tunisien arrêté pour terrorisme et interdit donc de séjour en France, vers Dakar ce vendredi.
Mali: « Des cellules terroristes tentent de se réorganiser »
Le nord du Mali reste menacé par l’insécurité et l’instabilité politique, analyse Mathieu Pellerin, spécialiste du Sahel, neuf mois après l’opération Serval, l’intervention militaire franco-africaine.
Neuf mois après le début de l’intervention militaire franco-africaine, le nord du Mali reste menacé par l’insécurité et l’instabilité politique: attentats djihadistes, tensions entre les autorités et les groupes armés touareg, difficultés de retour pour les réfugiés… Spécialiste du Sahel et directeur de la société Cisca (Centre d’intelligence stratégique sur le continent africain), Mathieu Pellerin livre son analyse de la situation.
Hollande : l'opération au Mali " n'a pas d'autre but que la lutte contre le terrorisme"
Au lendemain du début de l'intervention des forces françaises sur le territoire malien, François Hollande a justifié sa décision, affirmant qu'elle "n'a pas d'autre but que la lutte contre le terrorisme" et qu'il a "toute confiance" dans la réussite de l'opération, baptisée "Serval". "La France ne défend aucun intérêt particulier", a--t-il déclaré. Le chef de l'Etat a souligné que les moyens militaires déployés doivent être limités au soutien de l'intervention africaine au Mali, qui doit prendre forme en début de semaine. Il s'est félicité que "l'action de la France soit saluée par l'ensemble de la communauté internationale et les pays africains".
M. Hollande a souligné qu'un "coup d'arrêt" avait été porté aux islamistes avec "de lourdes pertes infligées à nos adversaires". Selon l'armée malienne, plusieurs centaines de combattants islamistes ont été tués lors de raids menés samedi. Enfin, et alors que les islamistes ont promis "des conséquences, non seulement pour les otages français, mais aussi pour tous les ressortissants français où qu'ils se trouvent dans le monde musulman", M. Hollande a annoncé un renforcement du plan Vigipirate en France, actuellement au niveau "rouge", "dans les meilleurs délais". Le chef de l'Etat, ainsi que plusieurs ministres, participeront à un nouveau conseil de défense, dimanche, le troisième en trois jours.
UN SOLDAT FRANÇAIS TUÉ DANS LES COMBATS
Sur le terrain des opérations, le gouvernement a confirmé la mort d'un soldat français, mortellement blessé lors d'un raid d'hélicoptère"contre une colonne terroriste" se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali, Mopti et Sévaré, après la prise de Konna. Le ministre de la défense Jean-Yes Le Drian a ajouté que ce raid effectué "en appui de l'armée malienne a permis la destruction de plusieurs unités" terroristes et "stoppé leur progression". Selon l'état-major, une douzaine de cibles ont été atteintes grâce au déploiement de quatre Mirage 2000-D. M. Le Drian a ajouté que des unités françaises ont été déployées dans la capitale Bamako "pour contribuer à la protection de Bamako et pour assurer la sécurité de nos ressortissants".