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Sénégal - Focus sur. le spoules et coqs de race de retour dans les fermes l’univers très secret des petits poulaillers

 Sénégal

Le monde la poule et du poulailler ; un univers très secret  fait de découvertes et de belle rencontres. Depuis des siècles, s’il y a un animal qui a été proche de l’homme et de ses différentes civilisations, de la cour de la maison, à la basse cour jusqu’à la cuisine, c’est bien le coq chantant de l’aube et la poule qui offre ses yeux à l’omelette du petit déjeuner. Dans la ville comme dans les grands villages d’Afrique, qui n’a pas vu sa grand-mère, sa mère ou son père se lever le matin, entouré de coqs et de poules de toutes les races, des plus ordinaires, aux plus exotiques, entrain de les nourrir au mil, du riz, au maïs, au sorgho, ou encore à l’avoine ou au reste du diner ? Dans ce monde surprenant par la richesse de ses compositions, la Cochin, la brahma, l’Orpington ou encore la Rhode Islands sont des espèces souvent méconnues. Mais, à suivre la trajectoire de leur vie, quel beau voyage pour la plupart des passagers particulier, pour un tour du monde souvent sans retour, vers l’inconnu, pourrait-on dire.  

 

Ils sont beaux au milieu de la cour quand ils se déhanchent devant les favorites, le matin après avoir fini d’avaler leur ration de céréales. Poulet rare, poulet d’ornement ou de race, poulet ordinaire, il s’agit bien d’un monde fascinant qui est la raison de vivre de certains jeunes sénégalais sans que personne, en dehors des gens de leur milieu, ne se demande d’où leur est venue cette passion. On connait les poulets bicyclette au Burkina Faso, au Sénégal, en Côte d’ivoire au Niger comme dans toute la sous-région ouest-africaine, mais qui sait des choses sur l’histoire de la trajectoire génétique de cette espèce de volaille la plus consommée dans le monde ? 

 

 
 
Comme celle de l’humanité, l’histoire du poulet a traversé les siècles des fois sans nous émouvoir au moment où des milliers de croisements ont permis d’en arriver aux résultats d’aujourd’hui. Des centaines voire des milliers de races de coqs et de poules comme la Leghorn, la Rhode Island, la Cochin, la Brahma et encore) ont fait le tour de la planète ; au grand bonheur des chercheurs, mais surtout des producteurs de chair blanche et d’espèces d’ornement. 
 
Au Sénégal où l’on ne parle que de poulet de chair, pour la consommation, les espèces dites rares ne sont pas bien connues ; la faute à un manque de recherche sur les espèces, mais surtout l’absence de politiques d’élevage. Espèce très commune qui a servi pour la création de souches de pondeuses industrielles : la poule Leghorn. Dans toute la sous-région, c’est la plus connue.  Plusieurs pays ont créé des standards bien distincts, vous trouverez donc des Leghorn aux plumages variés  :  doré, argenté, orange, noir, noir caillouté blanc, blanc, fauve, bleu, rouge, blanc herminé noir, doré-bleu, tricolore, doré à liseret bleu, doré à liséret blanc… Comme la rousse fermière c’est une poule qui s’apprivoise facilement et qui n’est pas du tout peureuse. C’est une poule bien rustique, très bonne pondeuse, qui a sa place dans tous les poulaillers amateurs.
 
Dans les fermes comme à Sanglakam, dans les Niayes, le long de l’autoroute et tous les environs de Rufisque, Bargny, Sébikhotane, l’élevage de la volaille a pris une importante part dans les activités des populations. Mais, on y élève souvent des races exotiques essentiellement destinées à la consommation des populations. 
 
En parcourant ce monde ordinaire des poulets destinés à la consommation, l’on est loin de se douter qu’il y a encore des gens dont le travail essentiel, loin d’ailleurs de la recherche, est d’expérimenter l’introduction et l’élevage d’espèces rares comme la Cochin, le Maran, le Brahma, la poule Sussex : plus commune et la plus répandue est la blanche herminée noir. Elle est réputée pour pondre raisonnablement, être bonne couveuse et bonne mère. Peu de Cochins et de brahmas. Des espèces peu connues aujourd’hui en dehors des zones où elles ont été introduites par quelques téméraires et passionnés d’élevage de volaille. En effet dans le monde francophone, avec l’influence de la recherche venue des écoles vétérinaires de la métropole, le développement de l’élevage en batterie, dans les années 1950, poursuit le phénomène de raréfaction et de disparition des races indigènes au profit de races mixtes (poule du Rhode-Island, poule du Sussex, amrock...), préférées en élevage intensif.
 
UN MONDE DE BELLES RENCONTRES : Une belle venue de la Cochinchine
 
Poulet ou coqs de race. Certains comme la poule Cochin, sont venues d’Asie. Les races asiatiques se distinguent des races indigènes par une masse plus importante et une ossature lourde, qui fait qu’elles ne peuvent plus voler. De plus, elles pondent des œufs à coquille brune. La Cochin est une race de coq et poule qui se distingue par ses pattes emplumées et sa crête simple comme la Bantam de Pékin mais en version géante. Devenue rare en France, la poule Cochin est une race de poule domestique. Remarquable de par son volume : c’est en effet une des races existantes les plus grosses, avec un poids avoisinant les cinq kilogrammes pour les coqs adultes. Des tarses jaunes et très emplumés sont les caractéristiques de cette volaille au plumage abondant.
 
Cependant, sa ponte est médiocre et la chair n’est pas en quantité. En revanche, ces poules sont de bonnes couveuses. Cette race est plus ornementale que productive. Les coloris principaux sont le noir, le blanc, le bleu, la perdrix et le coucou. Elle est d’un caractère particulièrement calme et facile à élever. Cette race de poule est originaire du sud de la Chine (mais pas de Cochinchine comme son nom pourrait le laisser supposer). Au départ cette poule est appelée poule de Changhaï par les ornithologues, en référence au port chinois qui l’exportait en Europe et d’abord en Angleterre et en France. Les Anglais l’importent autour de 1845 via les Indes britanniques, comme les Américains le feront avec la Brahma.
 
 En France, c’est le vice-amiral Cécil qui l’importe à Macao en 1846, à partir du Kouang-Tong et qui fait expédier six poules et deux coqs au ministre de la guerre français de l’époque. Ces volailles sont dénommées alors poules de Cochinchine ou cochinchinoises. Le ministre offre un coq et trois poules au muséum d’Histoire naturelle de Paris, laissant les autres au vice-amiral Cécil. La reine Victoria est immédiatement fascinée par ces volailles et demande elle aussi à en avoir. Finalement, c’est la société royale de Dublin qui les expose avant que les éleveurs ne s’y mettent. L’animal est  exposé aux États-Unis, pays qui va la sélectionner pour son plumage de plus en plus volumineux et doux. Depuis lors elle s’est imposée comme une race ornementale. 
 
LA BRAHMA: Une poule reine faite de chair
La Brahma est une volaille très rustique, docile, facile à élever, s’adaptant bien à tous les climats. C’est une grosse mangeuse peu habile à chercher seule sa nourriture, elle s’habitue donc bien à la claustration. Même si sa croissance n’est pas des plus rapides, et si sa ponte n’est pas exceptionnelle, la Brahma est une race prisée par de nombreux éleveurs qui aiment les grosses poules. Par des croisements, elle a contribué à la création de nombreuses races françaises. L’histoire de la Brahma.
 
Exploitée à diverses fins, elle était élevée pour son abondance en plumes qui permettaient la fabrication d’oreillers et de couettes, mais aussi pour sa ponte hivernale durant la saison où les autres gallinacés de basse-cour ne pondaient pas. Cette volaille, bien fournie en chair,  avait aussi pour fin d’être abattue pour les festins. Au XIX ème siècle, dans les années1850, un poulet à rôtir de la race Brahma devait peser autour de 3,7 kg pour les poulettes et 4,5 kg pour les coquelets. Avec le temps, devenue avant tout volaille d’ornement, la Brahma s’avéra très vite un excellent animal «de compagnie » en raison de sa nature calme, docile, douce et familière. Elle n’a pas tendance à s’échapper pour aller chercher seule sa nourriture comme le font certaines autres races de poules. 
 
Son aile, petite, et sa masse ne lui permettent pas ni de voler ni de se percher haut. De par son imposante beauté, cette majestueuse volaille orne désormais parcs et jardins. Dans certains pays, on la trouve aussi dans les parcs  publics ou les châteaux, se mêlant aux diverses variétés de paons et autres oiseaux d’ornement. Sa croissance est lente, une Brahma n’est complètement adulte qu’à l’âge de 18 mois voire 2 ans. Cette grosse et imposante volaille aux tarses et doigts fortement emplumés ne nécessite pas autant d’espace vital que certaines races de volailles plus vives et plus volages. Elles sont faciles d’entretien. L’abondance de leurs plumes leur permet de résister aux grands froids et leurs crêtes perlées ne gèlent jamais. 
 
Coqs et poules, avec la richesse de leurs couleurs de plumages et leurs imposants gabarits (le standard d’origine voudrait que le coq ait un poids moyen de 5,450 kg et la poule de 4,310 kg) attirent l’attention. La Brahma doit rester une des géantes de nos poulaillers, majestueuse, imposante mais calme, toute en affection et en beauté.
 
L’ORPINGTON :La belle anglaise
Très rapidement l’Orpington a obtenu ses lettres de noblesse, grâce à William Cook, qui a su créer un mythe autour de notre préférée.  Dans un premier temps l’Orpington fut créée pour son rendement, autant en viande que pour les œufs, poule à deux fins par excellence. Grâce à un savant mélange de plusieurs races W. Cook a réussi à obtenir une volaille à haut rendement, ses talents de commerçant ont fait le reste. Après quelques années de sélection, c’est en 1886 que W. Cook présenta au grand public le fruit de son travail. Sa reconnaissance dans le monde avicole ainsi que ses talents d’écrivain lui ont permis rapidement de propager l’Orpington à travers l’Europe.
 
En 1888, les premiers sujets arrivaient en Allemagne, pour la France, pas de date précise ; en 1890 en Amérique ; et bientôt à travers la planète.  Poule royale elle est devenue lorsque W. Cook créa la variété porcelaine pour le jubilé de la reine Victoria (Diamond Jubilee Orpington). Un parquet fut offert à la reine. Aujourd’hui encore on la retrouve dans la basse-cour royale d’Angleterre. La reine d’Angleterre rend parfois visite à la nationale de l’Orpington. A ce jour, on rencontre 3 variétés principales, fauve, noir et bleu. Les autres variétés sont plus rares. De part son caractère familier, elle ne nécessite pas d’aménagement particulier, une clôture de 1.20 m sera suffisante. De petits parcours agrémentés d’une petite cabane au fond du jardin lui conviendra parfaitement. L’Orpington fait partie des poids lourds de nos volailles d’exposition, la taille est impressionnante du fait d’un plumage bouffant qui lui donne encore plus de volume. On recherche une forme cubique. Un coq adulte pèse entre 4 et 5 kg qu’il atteindra entre 8 est 10 mois.
 
En France, à ce jour sont reconnues 14 Variétés en Grande Race (Gr) :  fauve, noire, bleue à liseré, blanche, noir caillouté blanc, coucou, perdrix maillée dorée, rouge, tricolore (porcelaine), fauve à liseré noir, fauve à liseré bleu, noir à camail argenté et poitrine liseré (birchen), blanc herminé noir. Ainsi que 15 variétés en Race naine (Rn) : la fauve, noire, bleue à liseré, blanche, noir caillouté blanc, coucou, rouge, tricolore (porcelaine), fauve à liseré noir, fauve à lisera bleue, noir à camail argenté et poitrine liséret (birchen), fauve herminé noir, Splash, tricolore acajou.
 
D’autres variétés existent comme la Coucou, lavande, chocolat (en cours d’homologation chez la naine), coucou fauve, la perdrix maillée bleue, Fauve Herminé noir en Gr, blanc herminé noir en naines. La variété la plus élevée en France est la fauve qui à ce jour se rapproche le plus du type idéal qui est recherché.
 
 
RÉINTRODUITE PAR L’ECOMUSÉE DE RENNE :La Coucou de retour
Cette volaille réputée pour la qualité de sa chair et sa rusticité fut particulièrement appréciée sur les marchés rennais au 19e siècle. La renommée de la Coucou tient beaucoup au travail de sélection que mena le docteur Ramé, personnalité rennaise, à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle pour aboutir à l’officialisation de la race par le Ministère de l’Agriculture en 1914 (création du standard officiel de la race). A partir des années 1940-1950, la Coucou de Rennes s’éteint progressivement au profit des races à croissance rapide nouvellement introduites (Wyandotte, Sussex, Plymouth).  Ce n’est qu’en 1988, que l’Ecomusée s’est intéressée au sort de cette ancienne race bretonne (la seule avec la poule Noire de Janzé désormais disparue) en essayant de retrouver quelques animaux. Les caractères principaux de la race sont: forme allongée, poitrine large et saillante, tête de taille moyenne, œil rouge orangé, bec blanc ou corne claire. L’oreillon est rouge ainsi que les joues, les barbillons longs de même texture que la crête. Bonne pondeuse, ses œufs sont légèrement teintés. Elle est également excellente couveuse et assure de deux à trois couvées par an. Les poussins naissent robustes et sont recouverts d’un duvet gris ardoise presque noir avec un ventre blanchâtre.  Ils portent une tache blanche sur le sommet de la tête, un peu en arrière à l’instar d’une calotte.
 
 Parmi les rares pistes obtenues, celle d’un ancien agriculteur rennais exproprié lors de l’urbanisation du quartier de Maurepas à Rennes s’avère fructueuse. Monsieur Rouesné, aujourd’hui retraité, a conservé dans sa ferme près d’Angers un cheptel de Coucou de Rennes. Conscient du risque de disparition de ce patrimoine génétique, l’agriculteur consent assez vite à faire don de quelques volailles à l’Ecomusée pour commencer un travail de conservation. En 1989, l’Ecomusée prend l’initiative de réunir un certain nombre d’éleveurs amateurs soucieux de conserver cette volaille. Bien vite, le constat s’impose que cette conservation ne sera effective que si les petits élevages se multiplient et que les éleveurs communiquent et échangent.
 
Aujourd’hui, au Sénégal où l’on élève ces espèces d’oiseaux de basse cour, comme la caille aussi, il reste à faire la connaissance de tous ces jeunes qui se battent pour permettre à ces volailles venus d’ailleurs, de se développer dans des poulaillers modernes. L’exemple de Saliou Seck traité dans la première partie de ce dossier n’est pas unique. D’autres ont réussi l’introduction de ces espèces d’ornement dans leur cour. Ils ont nom Sidy Bouya, Sellé Diagne, Badou, et Saliou lui-même. A l’Etat au privé d’amener la recherche à les accompagner dans le mouvement. Parce qu’introduit dans les petits poulaillers, ces poulets pourraient aussi très rapidement devenir un moyen de création de richesse et de lutte contre la pauvreté pour les promoteurs. 
 
source: http://www.sudonline.sn/l-univers-tr%C3%88s-secret-des-petits-poulaillers_a_24204.html
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Chers compatriotes enseignants, je vous en supplie...